Hier,  mardi 21 mai, dans les salons du restaurant Georges du Centre Pompidou, se déroulaient les XVes Rencontres de l’AIPB (Association des industriels de la papeterie et du bureau).

Cette manifestation réunissait plus d’une centaine de fournisseurs et de distributeurs, sorte de congrès UFIPA avant l’heure. La réunion était placée sous le thème de la révolution numérique. Vaste programme mais ô combien captivant. 

En introduction, le président de l’AIPB, Christophe Le Boulicaut, tenait d’abord à souhaiter au nom de toute l’assemblée présente un prompt rétablissement à Frédéric Cical, directeur commercial de Quo Vadis, actuellement en convalescence suite à un grave accident de vélo, « un homme qui est en partie à l’origine de la création de nos Rencontres »,  a tenu à ajouter Christophe Le Boulicaut.

Si le centre Pompidou est un lieu ''disruptif'', c’est le moins que l’on puisse dire,  l’ouragan numérique l’est également et concerne toutes les professions. « Pour autant, tempère le président de l’association, nos métiers sont certes anciens, mais nos marques sont belles et elles réunissent à la fois la tradition, le savoir-faire mais aussi la modernité. Les entreprises membres de l’AIPB savent innover et faire bouger les lignes ! » Et d’ajouter aussitôt : « Dans un monde où règne de plus en plus l’individualisme, il est toujours agréable de pouvoir réaliser de temps en temps des pauses comme cette réunion pour aborder les grandes questions du moment. La valeur humaine existe toujours dans notre profession ! Les Rencontres de l’AIPB contribuent à cela. »

Par la suite, ce rendez-vous professionnel à la fois convivial et studieux a permis d’entendre et de dialoguer, d’une part, avec Fleur Pellerin, ancienne ministre en charge du numérique dans le précédent quinquennat, et, d’autre part, avec  Stéphane Mallard, présenté comme un « digital évangélist ». Au menu de ces deux interventions : le poids grandissant de l’IA dans notre vie quotidienne et au bureau. Ce n’est plus une révolution qui s’annonce mais la naissance d’un nouveau monde, un vrai cette fois, qui apparaît à l’horizon…

Peu avant un cocktail dinatoire, moment émotion : Christophe Le Boulicaut, dont le second et dernier mandat se termine en juin, a tenu remercier au nom de toute l’association et de l’assemblée le travail accompli par Laurence Lombardi, la cheville ouvrière de l’AIPB, qui, sans elle, rien ne serait possible…

Rendez-vous en 2021 pour les XVIIes Rencontres de l’AIBP, avec cette fois aux commandes un nouveau président ou présidente. La rédaction de PNP opterait plutôt pour la seconde solution…