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Sauvegarde de l’écriture manuscrite : l’UFIPA se mobilise !

Il y a 3 mois, 1 semaine

Le saviez-vous ? Le mardi 23 janvier sera le jour de l’écriture manuscrite. Pour cette occasion, l’UFIPA a commandé une enquête auprès d’Opinion Way*. Objectif : faire un état des lieux de l'écriture manuscrite et son poids aujourd'hui dans l’apprentissage du savoir chez nos enfants. La peur n’empêche pas le danger… car les résultats ne sont guère encourageants. 

Extraits. Le constat général est sans appel : les Français constatent une baisse du niveau de l’enseignement et un repli de l’usage de l’écriture manuscrite. Un constat qui varie selon les générations. Ainsi, l’enquête note que  les Français sont davantage à mettre en avant la baisse du niveau de l’enseignement (52 %), seule clef d’explication qui enregistre une hausse en 2024 (+7 points par rapport à 20212). Cette baisse du niveau de l’enseignement est à lier à la baisse de l’usage de l’écriture manuscrite (55 %, -7 points par rapport à 2021). Plus précisément, neuf Français sur dix jugent que cette baisse de la pratique joue un rôle important dans la baisse du niveau des élèves (90%, dont 52% tout à fait d’accord). En détail, à nouveau quelques contradictions entre les générations : la baisse de l’usage de l’écriture manuscrite (64 %) et la baisse du niveau d’enseignement (63 %) sont davantage des facteurs explicatifs de la baisse du niveau pour les 65 ans et plus (contre respectivement 44 % et 41 % pour les moins de 35 ans).

« Comment rester insensible face à la baisse visible du niveau d’éducation dans notre pays ? Le dernier classement PISA est inquiétant à plus d’un titre sur le niveau des élèves français en mathématiques et en compréhension écrite qui ne cesse de baisser. Au sein de notre filière, nous ne voulons pas rester inactifs et souhaitons agir, avec nos moyens, pour réconcilier nos enfants avec l’apprentissage », remarque Stéphanie Verrier, présidente de l’UFIPA.

Et d’ajouter : « La baisse de la pratique de l’écriture manuscrite se reflète dans la consommation des Français de produits de papeterie et d’écriture. Ainsi, en à peine dix ans, le marché de l’écriture (en volume à la pièce depuis 2014) a connu une baisse de 16,2 % et celui du papier et de 47,7 % !** Des chiffres alarmants pour notre filière mais aussi pour notre société. Le rapport au papier, à l’écriture, à la créativité, à l’apprentissage, à la concentration, à l’éducation sont en crise et il est urgent de s’en soucier et d’inciter nos concitoyens à agir pour les préserver. » 

L’enquête complète à retrouver ici 

Mais rien n’est jamais perdu ; il suffirait, par exemple, de rétablir la généralisation de la dictée et de redonner envie de relire nos grands auteurs à nos enfants. M. Attal, à vous de jouer !

 

* Sondage OpinionWay pour UFIPA - Réalisé auprès d’un échantillon de 1005 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence - Terrain mené les 3 et 4 janvier 2024.

** Données GFK - Ventes des marchés de l’écriture et de la papeterie - 2014 à 2022