Saisi dans Le Parisien, deux témoignages anonymes de commerciaux actifs dans le secteur alimentaire, au sujet des négociations commerciales avec la GSA.
Le premier, un commercial travaillant pour une entreprise alimentaire de plus de 1000 personnes en France : « Voilà pourquoi, en début de négociation avec les distributeurs, notre demande pour cette année était une hausse des prix de 3 % (...) En moyenne, on a obtenu - 1 %, tout ce cirque pour ça (…) Dans aucun autre pays, cela ne se passe comme ça. »
Un autre commercial d’une PME (100 salariés) présentée comme leader dans le domaine de l’épicerie.« Nous demandions entre 2,5 et 3 % après quatre années de baisse des prix, et, selon les produits, nous sommes arrivés entre - 0,5 % et -1 % (...) le terme négocier n’a plus aucun sens puisqu’il n’y a aucune contrepartie (...) On nous demande toujours des promos ou des produits gratuits, de l’argent pour introduire une nouvelle référence.»
Naturellement, de tels faits ne sauraient exister pas en papeterie…