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L’école numérique : rencontre avec Jean-Marc Bourne, directeur du développement chez Epson France 

Il y a 1 année, 4 mois

Depuis le début des années 2000, les outils d’éducation numérique tentent avec plus ou moins de succès de se déployer dans le primaire et au collège. Qu’en est-il aujourd'hui ? Comparaison n'est pas raison, encore que. Le premier confinement en mars 2020 et les suivants ont servi d'accélérateur à la mise en place du télétravail, concept jusqu’alors réservé à quelques entreprises jugées comme avant-gardiste en France.  On connaît cependant la suite. Dès lors, en toute logique,  les appareils numériques ont dû également profiter des confinements pour se déployer en masse à l’école. A voir. Car de nombreuses interrogations demeurent dans le contexte actuel. Comment séduire et convaincre les écoles de l'utilité de tels produits ? D’autant que l’inflation est là et bien présente pour les produits de l’IT. Sans parler du coût de l’électricité.  Les collectivités ont-elles encore suffisamment de lignes de crédits pour équiper leurs classes d’outils numériques ? Et les professeurs maîtrisent-ils aujourd’hui les différentes technologies ? Ne préfèrent-ils pas finalement le bon vieux cahier, le tableau vert et sa craie, des outils où le danger de se ridiculiser devant leurs élèves n'existe pas ? 

Pédagogie traditionnelle et numérique : un socle commun

Face à tous ces obstacles,  il existe une solution pour les contourner, voire les enjamber selon Jean-Marc Bourne, directeur du développement chez Epson France, rencontré à l’occasion du dernier Educatech Expo, le salon des professionnels de l'innovation éducative : « Il faut apporter aux professeurs des produits simples à l’usage, pas trop techniques, et facilement mis en place dans une classe. Depuis 2007, Epson France est en relation avec le ministère de l'Education nationale et le Gouvernement a relancé les TNE (Territoires numériques éducatifs - Ndlr) afin de connaître la situation exacte du pays. Actuellement, environ 20 000 mairies disposent d’au moins d'une classe équipée d’outils numériques, surtout dans le primaire.»  Et il ne s’agit pas pour le directeur du développement d’opposer la pédagogie traditionnelle à celle digitale ; c'est un socle commun, complémentaire. L’un et l’autre et non l’un contre l’autre, en somme. Pour Jean-Marc Bourne, l’enseignant recherche  avant tout un écran interactif et la marque Epson propose tout naturellement depuis plusieurs années sa gamme de vidéoprojecteur.

epson

 

Et le directeur du développement chez Epson France de mettre en avant ses caractéristiques.  « Nous proposons à la fois une solution simple et respectueuse de l'environnement. Notre appareil est en effet très léger (moins de 5 kg) et surtout sobre en consommation d’énergie (200 watts contre 300 watts précédemment). De plus,  il projette les données sur n’importe quel tableau blanc, voire sur un mur lisse. Il fonctionne avec l’unité centrale à laquelle il est branché via un câble USB. Il n’existe pas, dès lors, d'obsolescence des logiciels. » Le 1er vidéoprojecteur Epson est apparu en 2010 et aujourd’hui la marque revendique 73 % de part de marché dans l'univers scolaire, de la primaire à l’université.  En somme,  un travail de longue haleine qui a fini par être récompensé.