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Edito - Réflexions sans conclusion; une sonate de pensées dans un monde aujourd'hui sans musique

Il y a 3 années, 4 mois

Par où commencer ? Difficile, tant notre société actuelle ne dispose plus de radar fixe. N’est-il pas, finalement, plus salutaire de se réfugier dans le bon sens en écoutant Beethoven ? Quoi  qu’il en soit, toutes les portes de la maison sont ouvertes et le vent du moment s’y engouffre avec délectation, virevoltant d’une pièce à l’autre, d’une pensée à l’autre, rendant, de fait, incompréhensibles les décisions de cet instant, un petit pas dans l’Histoire de notre pays,  mais un grand pas vers le chaos de notre modèle actuel.

Que constatons-nous ? Les libraires se plaignent de devoir fermer le rideau. En même temps, une tournure à la mode depuis trois ans dans laquelle je tombe aussi, il est vrai, mais tellement révélatrice de notre manière de penser, dans le même temps ; Amazon se frotte les mains. Les magasins de jouets protestent ; Amazon se frotte  les mains. Les papeteries qui peuvent encore soutenir financièrement une ouverture de leur magasin, même si les fournitures sont jugées comme essentielles, s'exaspèrent ; Amazon se frotte les mains. Je parle d’Amazon, car ce site a su cristalliser tous les mécontentements. C’est une facilité de le citer, je le reconnais bien aisément. En un mot, comme en cent,  l'incompréhension est générale auprès des petits commerçants.  

Sans coup férir, le gouvernement actuel, je m'inquiète du suivant qui lui succédera, a décidé de fermer les linéaires consacrés aux livres dans les grandes surfaces ; il en va de même pour les jouets ; mais quid de la papeterie ? Les grandes surfaces ont pour première mission de délivrer des produits de première nécessité dans l’alimentation.  Amazon se frotte vraiment les mains.  

Laissez les papeteries vendre ce qu’elles savent faire !  

N’eût-il pas été préférable de faire cela ? Laisser les grandes surfaces et laisser les magasins d’à côté de chez vous aussi. Ainsi, nous aurions de la proximité, du développement durable (moins de voiture), des accès aux produits locaux... une vitalité des centres-villes, etc. 

Comme je le remarquais au début de cette réflexion sans conclusion, une simple sonate de mots ne renversera pas, malheureusement, le bon sens qui règne actuellement au 55, rue du Faubourg-Saint-Honoré, dans le 8e arrondissement de Paris ; c’est l’adresse de l’Elysée.  

Précision : Je n’ai rien contre l’actuel Président, simple question de décisions. 

Frédéric Leroi