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Edito - L’heure est à la solidarité !

Il y a 4 années

Attendons-nous à vivre une nouvelle révolution. Il est du reste curieux de penser que durant des décennies l’Homme s’est acharné à fabriquer des armes pour maintenir un équilibre économico-stratégique et, finalement, c’est un organisme invisible qui vient tout remettre à plat. Le château de cartes s’effondre ; pour autant nous allons, une fois cette crise passée, nous trouver en face d’un nouveau monde. Tout d’abord, ce virus n’aura fait qu’achever la mise en place de la révolution numérique. Ensuite, les questions liées à l’environnement s’imposeront de fait à tous les acteurs de  l‘économie.  Nous vivrons, et ce n’est pas paradoxal, dans un monde à la fois numérique et écologique.

En attendant ce nouveau chapitre de notre Histoire, que d’aucuns jugeront merveilleux ou pas,  l’heure est à la solidarité. Normal, nous sommes en guerre. Mot que certains échelons de notre Administration centrale semblent avoir dû mal cependant à comprendre. J’en veux pour preuve les difficultés rencontrées par la mise en place du chômage partiel pour les enseignes pouvant demeurer ouvertes. Question de survie   Comme le souligne Loïc Mignotte, président de la fédération EBEN (voir p.39) beaucoup de points de vente, dont des papeteries, risquent de disparaître faute d’avoir eu accès au chômage partiel. Nous avons perdu bien des batailles  à cause des lourdeurs de l’Administration…  il est temps qu’elle se réveille !

Solidarité également dans le commerce inter-entreprises où Bercy constate une dégradation des délais de paiement, et le mot est faible.  Cette crise, appelons-là une guerre, ne durera pas quatre ans comme la précédente mais quelques mois. Et la reprise sera, je crois, très forte comme le jour de la Libération. A condition de jouer en ces instants, ô combien difficiles, la carte de la solidarité.

Autre enseignement, et pas le moindre, de cette crise : chers amis lecteurs papetiers,  vous participez à cette guerre contre ce virus et vos actions au quotidien viennent en soutien aux troupes en première ligne, le monde hospitalier.  Au nom de toute l’équipe de PNP, au nom de tout le groupe d’Au Cœur des Villes : Merci ! Et tenez-vous forts !

Frédéric Leroi