s'abonner

Distorsion de concurrence ? Le SLF interpelle le gouvernement

Il y a 4 années, 1 mois

Le Syndicat de la librairie française (SLF) indique dans un communiqué fort bien comprendre la fermeture de magasins jugés non essentiels par le gouvernement dans la lutte contre cette pandémie. Du reste,  il reconnaît bien volontiers qu’une réouverture des librairies ne sont pas encore réunies,  car le danger demeure toujours.

« Dans le souci de protéger leurs clients, leurs salariés et les livreurs, les librairies ont, dans leur quasi-totalité, suspendu tout service de retrait et de livraison et renoncé à une ouverture lorsque la vente d'autres produits comme la presse les y autorisait. Le coût économique pour notre profession sera considérable et nous avons tous hâte de rouvrir et de retrouver les lecteurs mais, aujourd'hui, la priorité sanitaire prime sur tout autre enjeu, y compris financier », souligne le SFL.

Pourtant,  il note une distorsion de concurrence en pointant du doigt la poursuite des ventes de livres sur les sites d’e-commerce, dont Amazon.fr, et dans les GSA. 

« Nous demandons que les conditions strictes imposées par le gouvernement, dont la limitation maximale des contacts, s'imposent également aux opérateurs qui continuent, comme si de rien n'était, de vendre et de livrer des produits définis comme « non indispensables » dans la période actuelle. »

La solidarité ne doit pas souffrir d’exceptions, « question d’équité », conclut le syndicat.  Autrement dit,  il faudrait imposer au e-commerce de ne vendre que les produits de première nécessité… ceux commercialiser par les enseignes encore légalement ouvertes. Le débat est lancé…