La situation ?

Mon magasin est fermé au public depuis le 16 mars… et je ne sers que les clients en compte,  ceux qui téléphonent, et je ne commercialise que des produits en stock. A savoir, les consommables, les rouleaux pour caisses enregistreuses, le papier.  Les clients viennent prendre leur commande à travers  le sas du magasin ; aucun contact physique. Du reste, je n’ai pas effectué de livraison depuis quinze jours. En revanche, je remets les colis d’Amazon…

Ma salariée est confinée, et elle n’a pas le droit au chômage technique car le magasin a la possibilité d’ouvrir. Quant à mon chiffre d’affaires,  c’est simple,  il est en baisse de 60 %. Certes, la banque accorde six mois de crédit sans frais, lesquels seront rétroactifs… En ce qui me concerne, je vois la reprise vers le 15 avril. Je note également que l’Intermarché en face de chez moi ne désemplit pas, comme à Noël.

Et une fois la reprise revenue ?

Les clients auront pris (de nouveau – Ndlr) l’habitude des grandes surfaces et d’Amazon, pour ne parler que de ce site, mais pas du commerce local. Sauf sursaut et prise de conscience civique, je ne suis guère optimiste. Il y aura de la casse…