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Louis Burton 7e du Vendée Globe !

Il y a 7 années, 6 mois

BV arrivée

vidéo BV arrivée

Jeudi 2 février. Louis Burton a franchi la ligne d'arrivée aux Sables d'Olonne ce jeudi 2 février 2017 à 8 heures 47 minutes et 49 secondes (heure française). Il obtient la septième place de ce Vendée Globe 2016, tour du monde qu'il boucle pour la première fois. Son temps de course est de 87 jours 19 heures 45 minutes et 49 secondes, auquel s'additionne une pénalité de 2 h pour une rupture involontaire du plomb d'arbre d'hélice, survenue deux jours avant l'arrivée. Il a parcouru 27 477 milles sur l'eau, à la vitesse moyenne de 13,00 nœuds. Bravo au jeune marin de 31 ans  !

 Arrivée Vendée Globe 2016 Louis Burton Bureau Vallée

Quant à l’avenir, Bureau Vallée et Louis Burton ayant annoncé au mois de novembre, l'achat du Banque Populaire VIII, l'IMOCA à foils mené à la victoire par Armel le Cléac'h. D’où ce commentaire d’Arnaud Boissières (La Mie Câline) toujours en course « Louis a fait une super course, dans le sud et  il a effectué une belle trajectoire tout droit à 18 nœuds pendant longtemps ! On a à peu près le même potentiel de bateau et il me met loin derrière, mais je suis content pour lui parce qu'avant de partir, avec son partenaire, ils ont acheté le bon bateau ! »


Rendez-vous sur la prochaine Transat Jacques Vabre !

 

 

 

 

Mercredi 1er février. Louis Burton sur son Imoca Bureau Vallée sera le prochain marin à franchir la ligne d'arrivée du 8e Vendée Globe. Il est attendu jeudi matin aux alentours de 9 h à la cardinale Nouch Sud ! Et nul ne doute que le public sera au rendez-vous dans le chenal pour saluer ce marin de 31 ans et son bateau. En attendant, Bureau Vallée doit encore parcourir 580 milles poussé par un vent de Sud-Ouest qui devrait se renforcer pour 20 nœuds jusqu'aux côtes vendéennes…Arrivée Louis Burton Bureau Vallée Vendée Globe

Lundi 30 janvier. Louis Burton attendu aux Sables d'Olonne entre mercredi et jeudi, Il sera le prochain concurrent à amarrer son bateau au ponton du Vendée Globe à Port-Olona. Dans le Nord-Ouest des Açores, il a empanné ce matin pour pointer son étrave vers les Sables. Lui aussi file à plus de 17 nœuds actuellement et il n'est plus qu'à 1200 milles du but. « Nandor Fa est loin derrière donc je navigue forcément avec un peu de prudence. Je fais attention mais je continue à faire avancer la machine. Mais j'ai perdu du temps dans le Pot au noir qu'il faut que je rattrape », indique Louis Burton.

Vendredi 27 janvier. Louis Burton a entamé son dernier grand sprint vers Les Sables d'Olonne en accrochant une belle dépression atlantique dans le Sud-Ouest des Açores. Après deux empannages, Louis Burton peut désormais envisager son arrivée en Vendée en milieu de semaine prochaine car cette dépression qu'il a attrapée après une remontée laborieuse depuis l'équateur, va le propulser jusqu'à l'arrivée avec entre 20 et 30 nœuds de vent de secteur Sud-Ouest. Le skipper de Bureau Vallée va ainsi pouvoir tirer tout droit vers Les Sables d'Olonne en passant probablement entre l'île de Faïal et Florès avant d'incurver très légèrement sa route pour éviter de raser le cap Finisterre, toujours très animé par ce secteur de vent.

Mardi 17 janvier. Après 71 jours de course, Louis Burton a apprécié une bonne douche à bord de Bureau Vallée. Le soleil et la douceur revenus, l'actuel 7e de ce Vendée Globe s'en est donné à cœur joie. bientôt au niveau de l'Equateur, le navigateur a hâte d'arriver aux Sables d'Olonne ; le franchissement de la ligne  est prévu pour la semaine prochaine.Louis Burton prend sa douche Bureau Vallée Equateur Vendée Globle

Le temps d'un douche (vidéo)

Mardi 10 janvier. Louis Burton ne peut pas encore savoir à quelle sauce il sera mangé à l'équateur : le skipper de Bureau Vallée doit d'abord passer d'un flux de Nord-Ouest modéré sous le cap Frio, aux alizés de l'anticyclone de Sainte-Hélène. Comme pour ses prédécesseurs, ce changement de régime ne sera pas de tout repos puisqu'il lui faut traverser une zone de calme.

Lundi 9 janvier. « C'est un peu la galère. C'est beaucoup plus fort que ce qui était annoncé. Pour l'instant, j'arrive à faire la route que je veux car la mer est un peu de travers ; dès lors, cela ne tape pas trop. L'idée, c'est quand même d'arriver aux Sables-d’Olonne ! Il y a de la fatigue qui se ressent sur le matériel. Tout va bien mais… J'ai deux ris, J3 (la plus petite des voiles d'avant – Ndlr). Si cela monte encore, je prendrai un troisième ris*. Cela devrait se calmer se calmer dans 36 h. »

*Prendre un ris consiste à réduire la surface d'une voile en la repliant en partie : l'objectif est d'adapter la surface de la voilure à la force du vent lorsque celui-ci forcit.

Vendredi 6 janvier. Dans l'Atlantique Sud, les concurrents subissent ce matin (vendredi 6 janvier) une zone de transition entre deux dépressions : au Nord des Malouines, Louis Burton va toutefois retrouver rapidement un bon flux de Nord-Nord Ouest qui va lui permettre de monter très vite vers le cap Frio. Il devrait donc combler une bonne partie de son retard sur ces prédécesseurs.

Jeudi 5 janvier. Après un passage du cap Horn musclé et un vent peu coopératif du côté de l'île des États, Louis Burton est désormais porté par un flux de secteur Sud qui va le suivre un bon bout de temps : une remontée expresse de l'Atlantique Sud est donc au programme du septième solitaire.

Mercredi 4 janvier. Après 58 jours de course, ce matin à 7h50 (heure française), Louis Burton a passé pour la première fois le mythique Cap Horn. Solidement attaché à sa 7e place, le jeune trentenaire ne cachait pas son bonheur. Outre le soulagement d’en finir avec les mers du Sud et de commencer sa remontée vers les Sables d’Olonne, le néo cap-hornier est surtout satisfait de son classement actuel et de sa gestion de course, qui dépasse ses ambitions affichées au moment du départ.

Une première récompense

Quatre années d’entrainements, des milles par milliers, de transats, de travail sur l’optimisation et la fiabilisation de son Imoca Bureau Vallée. Ce premier Cap Horn sonne comme l’une de ses plus belles récompenses. Une récompense partielle certes, car la route vers les Sables d’Olonne et l’arrivée de ce Vendée Globe est encore longue et sinueuse, mais un passage mythique tout de même.

Passage du Cap Horn Bureau Vallée Louis Burton

Le passage du cap Horn (vidéo)

« J’ai reçu hier (mardi 3 janvier – Ndlr) un courriel des autorités chiliennes me disant de faire attention, parce que c’est le passage le plus dangereux de la planète. Tout cela participe à une sorte d’excitation et en même temps à pas mal d’appréhension. Peut-être que je m’en suis fait des tonnes mais oui, j’ai eu un peu le trac. Vous ne pouvez pas imaginer le bonheur que m'a procuré le fait de voir la terre après deux mois en mer. Je comprends maintenant les légendes des ancêtres de la marine à voile. Et puis, j’ai eu une pensée particulière pour ma compagne qui a passé ce cap il y a quelques années déjà (ndlr : Servane Escoffier a participé à la Barcelona World Race en 2008). Je ne la regarderai plus de la même manière maintenant que j’ai vu ce que c’était. Ce passage impose le respect », a tenu à déclarer Louis Burton.Louis Burton cap horn de nuit

Louis Burton va désormais attaquer sa remontée de l’Atlantique. Elle devrait être plutôt tonique dans les premiers jours. Un vent de secteur Sud d’une trentaine de nœuds va lui permettre de passer à l’intérieur du détroit de Le Maire, ce petit bras de mer de 16 milles de large qui sépare la Terre de Feu de l’île des Etats au Nord-Est du cap Horn, puis de laisser les Iles Malouines à Tribord.

« Ce sera un peu tendu à gérer avec pas mal de vent dans le détroit de Le Maire et dans le Nord-Ouest des Malouines, mais je devrais remonter assez rapidement. Si je gère correctement, je ne devrais pas avoir trop à faire avant d’attraper l’alizé brésilien. Vers le 16 ou le 17 janvier je ne serai pas très loin du Pot au Noir. C’est plus rapide que ce que j’avais espéré, donc je suis extrêmement heureux ! »

Finir le travail

Les prochains jours seront donc cruciaux pour Louis Burton dans des conditions toniques. Il faut dire que son Bureau Vallée n’a pas été épargné par les mers du Sud. Voiles déchirées, pilotes automatiques et vérins capricieux, schnorchel (vannes de remplissage de ballast) et puits de dérives ont dû être « re-stratés » pour colmater des fuites, Louis et son bateau ont eu droit à leur lot de galères, mais le duo tient bon. Sportivement, il dispose d’une avance intéressante qui devrait lui permettre de garder sa 7e place jusqu’au Sables d’Olonne. S’il ne connaît pas de problème majeur à bord, il n’en reste pas moins que sa performance sportive est pour le moment remarquable compte tenu de la génération de Bureau Vallée. A titre de comparaison, lors de la Transat Jacques Vabre 2015, il était au coude à coude avec les bateaux de sa génération, notamment Newrest Matmut et Comme un Seul Homme. Aujourd’hui, ces deux bateaux sont à environ 2 500 milles derrière lui et Bureau Vallée est en tête des bateaux d’anciennes générations.


« Je me suis gardé une petite bouteille de champagne pour le cap Horn, mais maintenant, cela va changer de rythme. Il va falloir se remettre à faire plein de manœuvres et surtout continuer à préserver mon bateau au maximum, en restant humble et en prenant des précautions. Je m’étais fixé entre la 10e et 12e place au départ. Donc pour l’instant, c’est le bonheur! J’ai encore un défi en tête : mettre moins de 84 jours, le temps de Michel Desjoyeaux en 2008 sur un bateau de même génération. Au cap Horn, je suis un peu en retard. Cela ne sera pas facile, mais c’est important de toujours se donner des objectifs sportifs. »

 

Nuit du mardi 3 janvier. En direct du PC course : « Au cap Horn, rien ne va plus ! Les vents soufflent du Sud-Est et contraignent Louis Burton (Bureau Vallée) à faire du près pour déborder la Patagonie… Il lui faut donc patienter pour passer le cap extrême de l'Amérique du Sud en milieu de matinée, mais cette configuration pourrait lui permettre d'accrocher un flux de Sud pour embouquer le détroit de Le Maire afin de remonter rapidement vers l'Uruguay.»

Cap Horn Louis Burton Bureau Vallée passage du 4 janvier Mardi 3 janvier. Louis Burton passera au ras du cap Horn dans 24 heures, mercredi vers 5 heures. Il a retrouvé des conditions qu'il qualifie lui-même d'exceptionnelles : « J'ai 23 nœuds de vent sur mer plate ; c'est royal ! Je suis très content, et je ressens cette espèce de fébrilité des moments à la fois forts et stressants. » Tout n’est pas pour autant facile. Louis Burton  a passé le jour de l'an barre amarrée, à l'ancienne, pour réparer pendant une dizaine d'heures ses deux pilotes automatiques qui s'étaient mis en rideau…

Jeudi 29 décembre.  « C'est super ! Cela fait plusieurs jours que je glisse facilement dans cet océan Pacifique, depuis que je suis sorti de la dépression néo-zélandaise. Je longe la ZEA (zone interdite des glaces – Ndlr)  avec 20 à 30 nœuds de vent de Nord-Ouest, sur une mer plate : on se croirait dans la baie de Quiberon, c'est parfait ! Je suis à environ 1 800 milles du cap Horn et j'ai même reçu cette nuit, un message des services de sécurité chiliens. Je vais devoir faire un empannage pour éviter une zone sans vent qui se formera au large de la Patagonie, et je devrais donc longer les côtes de la Terre de Feu : cela me permettra de retrouver progressivement la ‘’civilisation’’ car je suis bien isolé depuis des lustres… Il n'y aura pas beaucoup de vent quand j'arriverai dans le détroit de Drake. En tous cas, je suis bien sorti des galères et le Pacifique porte bien son nom ! »

 

 

Lundi 26 décembre. Louis Burton est actuellement en 7e position. « J'ai trouvé de très bonnes choses à manger, des petits mots, un coup à boire, j'ai pu décorer le bateau, j'ai reçu plein de courriels… C'est super ! C’est arrivé au bon moment. Je pense passer le Cap Horn le 3 janvier en fin de journée. Jusqu'à ce que Stéphane Le Diraison et Thomas Ruyant abandonnent, j'étais à fond avec une grosse pression pour être rapide et améliorer le classement. Après ces deux abandons, je me suis retrouvé un peu seul. »

 Bureau Vallée Louis Burton Cap Horn Chili

Jeudi 22 décembre. « Cela ne se passe pas trop mal. Tout va bien à bord ! L'entrée dans le Pacifique s'est libérée. J'ai une mer croisée, des vagues courtes, ça tape énormément. C'est parti pour durer encore. C'est super d'être à la mi-course. Je mets beaucoup d'espoir dans la transition du Pacifique pour revenir. J'espère avoir des conditions qui me permettent de ne pas forcer sur le bateau aussi. Je fais le tour pour vérifier les points d'usure. »

 

Mardi 20 décembre. Louis Burton (Bureau Vallée), maintenant prendra bientôt la 8e place, suite aux déboires de son prédécesseur Thomas Ruyant. Parallèlement, il continue de creuser l'écart avec ses poursuivants, 600 milles avec Nandor Fa sur son Spirit of Hungary, et  Pieter Heerema sur No Way Back. Qui plus est, les conditions météorologiques s'améliorent.


Lundi 19 décembre. « J'ai 20 nœuds d'ouest-nord-ouest. On a eu pas mal de pépins au fur et mesure des milles parcourus, mais pas de gros souci majeur… J'ai réussi à réparer les choses au fur et a mesure, et  j'ai enchaîné quatre quarts de sommeil de deux heures ! Donc, je suis plutôt en forme et je suis content, j'ai passé la mi-course, je rentre ! Cela forcira bientôt, entre Hobart et la Nouvelle-Zélande, dans 300 à 400 milles ; il y aura une quinzaine d'heures avec un régime de rafales fortes. Autrement dit, dans 36 heures, cela ne sera pas simple. »

 

Vendredi 12 décembre. « Je suis passé dans la nuit au cap Leeuwin. J'ai la pêche depuis. Les conditions sont ventées mais relativement raisonnables. Il n'y a pas trop de mer. J'ai la pleine lune et les étoiles. J'ai mis un peu de Sud dans ma route et je suis entre 20 et 30 nœuds au portant. J'aurai deux ou trois empannages à faire avant d'entrer dans le Pacifique. Je vais tâcher de rester Sud pour ne pas ramasser trop de vent. L'océan Indien est surprenant et fidèle aux légendes que j'avais pu entendre. »

Son aventure dans l’Océan Indien a tenu toutes ses promesses.

« C’était surprenant, physique, et dur psychologiquement avec, une mer assez grosse, un temps gris, orageux. J’ai aperçu des baleines tout prés du bateau, puis, Kito a eu son problème avec sa quille, j’ai été mis en alerte pour, peut être, aller le chercher, puis ensuite il a fallu passer à côté de son épave. On m’a signalé un iceberg hors de la zone d’exclusion des glaces. On en sort à peu prés indemne avec un peu de réussite et pas mal de chance, parce que si tu passes par la avec de la malchance ça peut très mal finir.  »

Avec une avance de plus de 500 miles sur son poursuivant, ce n’est pas le moment de se relâcher. Louis Burton demeure attentif et concentré.

« Je fais le tour d’usure du bateau tous les jours à l’intérieur mais à l’extérieur c’est un peu compliqué pour le moment. Je me suis fait une frayeur il y a deux jours en faisant un check sur la quille, j’avais un des boulons qui tient le vérin sur la tête de quille qui était en train de se desserrer, on n’est pas passé loin de la correctionnel mais j’ai pu gérer ça à temps. Maintenant je vais devoir trouver une solution car j’ai des entrées d’eaux par la fausse mèche de safran qui est dans le cockpit, y a un joint qui fait défaut donc je travaille sur ce sujet la en ce moment. »

A l’orée du Pacifique, le skippeur malouin n’en oublie pas la vie à Terre.

« Si je devais commander quelque chose au Père Noël, ce serait de décaler cette fête au 20 février pour être sur de pouvoir le fêter avec mes enfants (Lino, 5 ans, et Edith, 3 ans). La solitude est difficile à gérer mais heureusement je peux échanger régulièrement avec mes proches qui me donnent des nouvelles du monde sinon ce serait l’enfer d’être isolé totalement. »  

Vendée globe l Pacifique Bureau Vallée Louis burton

Mardi 13 décembre, Louis Burton à bord de son Imoca Bureau Vallée (en 9e position) est en passe de passer au sud de l’Australie avant d’attaquer le Pacifique.  « Cela fait plusieurs jours d'affilée que le bateau va très vite. Davantage que la force du vent, c'est l'état de la mer qui complique la navigation. Ne pas avoir de concurrent à proximité oblige à sortir de ses habitudes de marquage. Il faut rester motivé et conserver le potentiel du bateau. Je me base sur les polaires de vitesse et sur les classements qui tombent régulièrement. L'éloignement de la terre se fait aussi ressentir et il y a forcément un peu de tristesse. Mais cela permet de découvrir autre chose, de rentrer dans un mode de vie solitaire et de réfléchir à des sujets que l'on n'a pas le temps d'aborder quand on est à terre. »

Bureau Vallée Louis Burton Vendée globe 2016 accès au Pacifique

 

1er décembre (vacation)

Louis Burton, qui occupe toujours la 11e place, arrive dans les mers du Sud. Après plusieurs jours coincés dans l'anticyclone de Saint-Hélène, l’Imoca Bureau Vallée avance désormais à vive allure suite à l’arrivée d’une nouvelle dépression ; les vents oscillent entre 30 et 40 nœuds. Lors du dernier pointage, le voilier filait à plus de 18 nœuds de moyenne avec des pointes parfois proches de 25 nœuds.


« Nous sommes au sud et pourtant voilà deux jours j'ai remis mon ciré et mes polaires ! Il fait très froid la nuit ! Je suis enfin en dehors des eaux calmes mais la transition est pour le moins spectaculaire ! C’est très brutal ! Le genre où si tu n'es pas bien réveillé, tu prends des coups dans la figure, les mains, le ventre. »

« Après une bonne trempe, tu te dis, bon, temps mort, café et on y retourne, armé ! Là, je suis heureux depuis que Bureau Vallée a repris de la vitesse. Hier (30 novembre), la journée a été également rapide, mais maintenant je parts à l'attaque des quarantièmes rugissants qui ne sont plus très loin ! »

 
Vidéo d'un surf à plus de 23 nœuds à télécharger en cliquant ici

Bureau Vallée et les 40es rugissants Louis Burton,

29/11

Louis Burton (vacation)
« Atelier bricolage hier, et nuit compliquée en bordure anticyclonique. Donc, c'était atelier réglage de voiles, réglage de ballasts et pas beaucoup de sommeil. Il y a des variations de direction et de force de vent assez énormes. C'est vraiment un slalom entre les nuages. C'est un peu la roulette. Pour l'instant ça ne se passe pas trop mal. Il y a entre 4 et 16 nœuds de vent en fonction des grains. On a vraiment un ciel de bordure anticyclonique. Il y a des gros nuages et un peu plus loin, la porte de sortie. C'est assez incertain mais les fichiers sont en accord avec la réalité donc j'ai encore un peu de vent pour avancer. C'est une vraie galère cet Atlantique Sud. On a eu le pire des scénarios. J'en ai un peu assez. Normalement, je devrais être sorti de la bordure cet après-midi et avoir du vent d'Ouest/Nord-Ouest. On va pouvoir envoyer les voiles de portant et partir rapidement vers le cap de Bonne Espérance, qui commence à se faire désirer. »

27/11

Louis Burton (vacation)

 « C'est le bazar : je fais du près dans dix nœuds de vent avec la houle de trois-quarts arrière et ce ne sont pas des conditions faciles à gérer ! On est en bordure anticyclonique et les hautes pressions se déplacent très vite : le vent est mou et contraire alors que la houle vient de l'Ouest… La météo est compliquée : il va falloir virer de bord pour faire l'aile de mouette le long de l'anticyclone. La nuit est noire, noire sans lune, mais le ciel reste très étoilé. »

25/11

Malgré cinq jours compliqués, englué dans la pétole (absence totale de vent), Louis Burton  s'est accroché et n'a jamais perdu en motivation. Finalement, cette ténacité a fini par payer Louis Burton ne s’est pas contenté de repasser devant Fabrice Amedéo qui l'avait doublé il y a moins de 48 heures mais il pointe désormais à la 11e place, passant devant Kito de Pavant qui a choisi une route beaucoup plus à l'ouest.

Des batailles sur tous les plans donc, sur l'eau comme dans la tête : « Après ces quelques jours de moins bien, cela me redonne le sourire! J'adore être en configuration régate avec les autres, et je suis encore plus au taquet sur les réglages pour faire avancer le bateau. Et pour le moment cela fonctionne. Pourvu que ça dure ! »

La course en direct : sur la route avec Bureau Vallée

 22 novembre Vendée Globe Bureau Vallée Louis Burton

 

18/11

Bureau Vallée est actuellement 13e du Vendée Globe. Il est entré dans le Pot au Noir la nuit dernière (mardi 16 novembre) Comme chacun sait, le Pot au Noir est un point périlleux. « Tu sais quand tu y rentres mais pas quand tu en sortiras », résume Louis Burton.

Sur sa lancée, Louis Burton a donc cherché à trouver le passage "secret" du leader de la course, Alex Thompson. Ce dernier a su le passer à vive allure. Mission accomplie !

Avec une moyenne de 12 nœuds, Louis Burton s'en est habillement sorti...
Téléchargez la vidéo cliquez-ici

 

Vendée Globe 2016 Louis Burton Bureau Vallée Pot au Noir

La course en direct : sur la route avec Bureau Vallée

carte vendée globe j3

Vendée Globe : Le Grand départ !

Dimanche 6 novembre aux Sable d'Olonne - 13 h 02

Suivez le départ en direct : http://www.dailymotion.com/video/x4sp5p6 (lien actif le 6 novembre)

Deux bonnes nouvelles pour Louis Burton,  le skipper de l’Imoca Bureau Vallée, en lice pour le prochain Vendée Globe (départ  le 6 novembre prochain aux Sables-d’Olonne). D’une part,  le partenariat est poursuivi pour les quatre prochaines années entre le marin et l’enseigne en franchise de Bruno Peyroles, avec en ligne de mire le Vendée Globe 2020. D’autre part, à la fin de la course en en solitaire autour du monde et sans escale, Louis Burton se verra doté d’un nouvel Imoca cette fois doté à foils.  Pour les non initiés, le foil est une aile profilée rattachées à la coque ; cette technologie décuple la vitesse du bateau et il donne l’impression de « voler » au dessus des vagues. Ce nouveau monocoque à foils  est actuellement celui de Banque Populaire 8 en course pour le Vendée Globe 2016.

 

« Après six belles années de partenariat avec Louis, se concluant sur ce Vendée Globe 2016, nous avions deux options : arrêter ou renouveler l’histoire et monter en puissance sportivement, remarque Bruno Peyroles, fondateur et P-DG de Bureau Vallée. Louis et son équipe nous ont présenté l’opportunité de reprendre Banque Populaire 8 et de construire un projet sportif et médiatique autour de ce bateau de dernière génération dont le potentiel a déjà commencé à faire ses preuves.»

«Cette belle et forte opportunité a séduit le groupe représentant les magasins du réseau Bureau Vallée. Cette nouvelle ambition pour notre projet voile accompagne la croissance de notre réseau : 200 magasins en 2012, près de 300 en 2017 dans 4 pays sur les 3 grands océans). Louis et l'esprit de la course au large nous correspondent bien. L’aventure, le dépassement de soi, l’engagement dans un sport durable, l’esprit d’entreprendre d'un skipper et de son équipe, sont autant de valeurs qui sont chères à nos yeux.»

« Le Vendée Globe est le graal, d’autant plus pour moi qui n’ai pas terminé lors de ma première tentative en 2012. Je ne connais pas les mers du Sud, et j’aborde cette nouvelle édition avec l’envie de découvrir, de terminer, et de continuer à engranger de l’expérience, explique le skipper. Si tout se passe bien, l’année prochaine, je volerais sur l’eau avec Bureau Vallée avec en tête l’idée de jouer les podiums et la victoire.

«Mon partenaire m’offre l’opportunité incroyable de continuer à exercer ma passion et mon métier dans un cadre serein & ultra motivant, avec un bateau de dernière génération développé par une équipe et un skipper reconnus pour leur sérieux, leur efficacité et leur compétitivité. Ses résultats parlent déjà d’eux mêmes. Après, je reste concentré sur le Vendée Globe qui arrive à grand pas. Quelque part, je suis encore plus serein maintenant que je sais qu’un projet très excitant m’attend dès l’année prochaine. Au final, cette année comme les prochaines, je serai fier de porter haut les couleurs de Bureau Vallée », conclut Louis Burton.

 

Programme prévisionnel :
Transat Jacques Vabre 2017 & 2019
Route du Rhum 2018
Vendée Globe 2020